FLOTTER
A l’origine, le concept de la flottaison en isolation sensorielle a été mis au point par le neuropsychiatre américain John C. Lilly, dans les années 50, dans le cadre de recherches sur la conscience.
Son objectif était d’observer comment fonctionnait le cerveau, d’autant plus quand on le coupait de toute stimulation extérieure.
Vaste question.
Presque vingt ans plus tard, deux autres chercheurs – Peter Suedfeld et Roderick Borrie de l’université de British Columbia au Canada – ont réussi à démontrer les bienfaits thérapeutiques de cette pratique.
Cette méthode permet en une heure de temps de se réapproprier son corps et les émotions qui l’habitent.
Les ondes thêta sont révélatrices de la profonde relaxation qui précède le sommeil ou succède immédiatement le réveil. Ce fragile état de rêverie n’est observable qu’à ces deux moments de la journée ou bien lorsqu’il est atteint par des yogis ou des moines de grande expérience que des années de pratique parviennent à mettre dans un état de méditation avancé
Le sel permet à l’individu de flotter à la surface de l’eau sans effort, dans un silence absolu et sans mouvements nécessaires.
Pendant les séances, les flotteurs vivent une expérience de relaxation et de légèreté profondes.
Essentiellement, les cabines de flottaison aident à faire baisser les niveaux de cortisol et à calmer le système nerveux, permettant ainsi un équilibre des systèmes hormonaux et immunitaires.
Dans des situations de stress, la manière la plus facile de se relaxer est de réduire les sensations et les mouvements faits : lors d’une séance de flottaison, pratiquement tous les stimuli extérieurs sont réduits ou pratiquement éliminés. Les individus ne sentent même pas l’eau sur leur corps puisque celle-ci est à la même température qu’eux.
Flottaison en isolation sensorielle
Reconnexion avec les émotions primaires, lâcher prise total, regain de créativité, récupération sportive et aide au sommeil